Mirrors
Comme je dois terminer ma carte MK2 5 places avant le 8 octobre et que rien de valable ne sort avant cette date, et afin de ne pas gacher, je suis allé voir Mirros d'Alexandre Aja, comme 400,000 de mes concitoyens.
Que dire de ce film, sinon que l'intrigue est, comme le veut la formule, cousue de fil blanc, que les clichés sont tenaces (un ex-flic alcoolique, ca faisait longtemps), et qu'au final, Aja est meilleur réalisateur que scénariste. Ca on le savait.
Mirrors est un mauvais téléfilm M6 sauvé par quelques scènes de frisson bien menée. Le talent d'Alexandre Aja, c'est de ne pas copier les vieux films d'un Wes Craven fatigué, ou de vouloir jouer la surenchère des Saw et autre Hostel. Non, Mirrors s'inspire de films comme Dark Water, des bruits sourds, de l'eau omniprésente qui effraie, ici, c'est le détail qui fait peur. Et ca c'est plutôt bien fait.
Le reste n'est qu'une tartine indigeste de dialogues boursouflés et de scènes inutiles. On soulignera l'effort du casting féminin, les deux actrices dans un genre différent sont canon, Paula Patton est à tomber par terre, et Amy Smart, spécialiste du topless depuis l'excellent Road Trip nous montre 8 ans après qu'elle n'a rien perdu de sa superbe.