Fringe 101
Alors qu'on a enterré X-Files à jamais cet été avec la sortie du film au ciné et son gadin mémorable au box office, Fox nous refait le coup du complot cet automne avec l'arrivée de Fringe, la nouvelle série de mon adoré, JJ Abrams, grand ordonateur de Lost, la meilleure série jamais écrite pour la télévision. Content des résultats des premiers épisodes, Fox a d'ailleurs commandé une saison entière, un signe de grande vitalité quand on sait que la même chaine risque d'arreter Prison Break avant Noel, ou que le Heroes de NBC se retrouve sur un siège éjectable. L'amour dure 3 ans comme disait l'autre, les séries aussi.
Fringe est une série qui commence dans un avion, comme Lost (qui commencait sur une plage, enfin bon), sorte de monomanie chez Abrams en somme, et qui traite de surnaturel, d'un super-FBI chargé d'affaires surnaturelles, et de complots d'entreprises hyper-puissantes qui contrôlent tout, comme The Company dans Heroes et The Company dans Prison Break. Mon conseil du jour aux scénaristes en herbe : pensez à inclure une societé secrète dans vos scénarios, ca marche toujours.
Ce pilote, qui dure, dure dure (1h30 je crois) et qui n'en finit pas, met en place les personnages, la très blonde et plutôt sexy Anna Torv, héroine malgré elle dans le rôle d'Olivia, le savant fou, le fils du savant fou, et le chef black en costard à 10,000 qui a toutes les bonnes répliques. Tout le monde est en place, il faut maintenant enqueter. Evidemment, tout va vite, on trouve les suspects comme on trouve un porno en streaming sur Internet (facilement), on passe de Baghdad à Boston en un clin d'oeil, les portes sont toujours ouvertes pour ne pas perdre de temps, bref vous l'aurez compris, ce premier épisode est à la fois poussif et téléphoné, le surnatuel oui, mais il faut que ca tienne la route.
Malgré ses défauts, ce premier épisode met des choses interessantes en place, connaissant Abrams, on sent déjà qu'il va falloir 45 épisodes pour connaitre le premier indice de ce complot connu des puissants, et dont le grand public n'a pas d'idée.